Je déménage!

Non, je ne suis pas dans les cartons.

Rien à voir non plus avec ma santé mentale, quoique...

En fait c'est mon blog que je déménage, désormais vous pouvez retrouver mes aventures, celles de Jiminy et de la Chouquette ici

Blog Note #2

Semaine chargée, Blog Note léger...

Des cookies chocolat au cœur de beurre de cacahuètes par J'amène le dessert.

Le récit, qui donne envie, de la visite de l'aquarium de La Rochelle chez Maman Cube.

Le jour où Steph189 a osé faire le premier pas.

Les blogs de Papas contre-attaquent chez Family Deal.

Recharger les batteries de sa Zouzou, sa Louloute, sa Chouquette, son humaine miniature quoi chez Kiki The Mum.

L'illustration pleine d'humour d'un proverbe grec chez Madame Chouchoute.

Bonne lecture!

Tout ce que vous auriez toujours préféré ignorer sur les bébés, sans que vous ayez besoin de demander

Le sommeil

Au début on pense que ce qui est difficile c'est de tenir jusqu'à ce que mini-nous fasse ses nuits. C'est pas faux.

Disons pas complètement car ne plus avoir à préparer de biberon la nuit relève d'un certain confort c'est sûr.

Mais, à croire que l'humain miniature rêve déjà de découvrir le monde, il entreprend d'entraîner ses parents pour une transat en solitaire autour du globe en testant leur capacité à se priver de sommeil sur une période prolongée.

En effet, même s'il ne réclame plus à manger il peut varier les plaisirs en faisant des cauchemars, en ayant de la fièvre ou en régurgitant dans son lit obligeant à changer les draps à une heure à laquelle la plupart des personnes sur le même créneau horaire que vous sont blottis dans les bras de Morphée.

Parfois, pour lutter contre la monotonie, il décide de changer de sport et de s'inspirer de la course à pied en vous proposant un fractionné sous forme de combo des trois épreuves précédentes. 

De temps en temps il dort d'une traite, Miracle ! Oui mais... toute médaille a son revers et celle-ci peut en avoir deux :

- Bien reposé il se réveille à 6h. Là encore il ne faut pas y voir de la malice, non ce serait faire preuve de mauvais esprit, indéniablement. Il faut plutôt y voir la volonté de votre enfant de vous aider à développer votre productivité. Une journée de 17 à 18 heures vous permettra incontestablement de faire plus de choses qu'une journée de 14 heures ayant commencée à 9 heures du matin.

- Le jour commence à diffuser une douce lumière dans votre chambre, presque reposée vous ouvrez un œil, puis deux, prenez le temps de vous étirez en savourant le moment. C'est alors que votre regard est attiré par le radio réveil : 8h12. QUOI, 8h12 ?!?! Au bord de la crise cardiaque vous courrez vers son lit conduite par la terreur qu'il lui soit arrivé quelque chose, parce que clairement, s'il n'est pas encore réveillé aussi tard c'est forcément que quelque chose ne va pas ! Vous le trouvez paisiblement endormi dans son petit lit. Pour être complètement sûre qu'il vit, vous allez jusqu'à mettre votre nez sous le sien pour sentir son souffle. Oui, il va bien, ce matin il s'agissait d'un exercice de cardio : tester votre fréquence cardiaque max ainsi que sa capacité de récupération. 

Ok, il se lève tôt mais il reste toujours la sieste pour avoir un peu de temps pour soi le repassage, trier les papiers et accessoirement dormir un peu.

Quels optimistes vous faites ! En effet certains modèles d'humains miniatures font passer les lapins Duracell pour des narcoleptiques... Ou en tout cas ils choisissent leurs moments.

Par exemple à la crèche chaque jour au moins 1h30 de sieste, ce qui tombe à pic pour se coucher plus tard le soir et se lever plus tôt le matin. 

En revanche le week-end pas question de perdre une minute du temps à passer avec les parents en fermant les paupières ne serait ce que vingt minutes, non non non !

Mignon me direz vous ?
Pas vraiment...
Mais après tout, le sommeil est il vraiment indispensable à la survie ?

1h06

Dimanche dernier, c’était donc La Course du Château de Vincennes, la dernière course programmée (pour le moment) cette année.

Après la déroute de Rotterdam, dont je ne rappellerai pas le chrono, j’avais décidé de suivre un nouveau programme Jiwok en 12 séances pour améliorer ma vitesse.

Les 3 séances par semaines pendant 4 semaines se sont au final traduites par 5 séances en tout sur 6 semaines, logique !

Mais c’est pas de ma faute, le temps il était trop moche pour moi : Josiane Balasko like (il suffit de remplacer « le temps » par « la neige » et le « moche » par « molle » et on y est, je ne suis pas à une approximation près).

Plusieurs fois, j’ai douté de ma santé mentale : pourquoi m’infliger une nouvelle course alors que j’avais promis de me retirer définitivement de la course à pied après Rotterdam ?

En fait, je crois que je suis accro !

J’adore aller chercher mon dossard et mon t-shirt, j’aime bien les gargouillis de stress qui passent dans mon ventre juste avant le départ, j’aime bien essayer de sourire au photographe genre « tout va bien, je suis hyper à l’aise » alors qu’en fait je suis en train de mourir*, j’aime bien avoir ma jolie médaille après la course et passer au stand ravitaillement grignoter un peu.

Mais surtout ce que j’aime, c’est avoir la satisfaction de me dire : je l’ai fait !

* Les photographes de Rotterdam ont dû vivre un grand moment car je leur ai donné l’occasion de se prendre pour des reporters de guerre shootant une personne à l’agonie…

Dimanche, nous sommes donc partis à 10h sous un ciel incertain mais il ne faisait pas froid, quoiqu’après Les foulées de Vincennes, je crois que je suis tout-terrain, ou en tout cas toute-météo !

Cette fois, au lieu de courir en essayant de respecter une vitesse, j’ai décidé de courir au cardio.

A chaque fois que mon cardio dépassait 175, je marchais quelques pas pour redescendre en dessous des 170 et au final cette technique s’est avérée payante puisque j’ai donc fini en 1h06 soit une minute de mieux qu’à La Rochelle en novembre dernier ! Course pour laquelle je m’étais vraiment entrainée.

Peu avant le cinquième kilomètre, j’ai dû marcher un peu à cause d’un point de côté particulièrement coriace, GRRR !

Et puis j’ai marché un peu aussi au moment du ravitaillement.

Pas que ça m’était nécessaire, non non non pas du tout, c’était juste pour ne pas risquer de renverser une goutte de cette délicieuse boisson au goût de Tang bien sûr !

D’ailleurs, après avoir terminé cet excellent breuvage, j’ai cherché une poubelle pour jeter mon gobelet – 90% des gens jettent le leur par terre et c’est vrai que sur ce genre d’événement, il y a sûrement un service propreté qui passe derrière mais moi, je bloque là-dessus, je ne suis pas une championne, perdre quelques secondes au chrono pour m’être déroutée afin de jeter mon verre dans une poubelle ne changera pas grand-chose au final et je pense que ça fait du bien à mon karma – et quelqu’un sur le trottoir m’en a remerciée et félicitée ! Bon, sur le moment je n’en ai pas vraiment profité parce que j’avais mes écouteurs dans les oreilles, ce commentaire m’a été rapporté par Jiminy qui courrait avec moi.

Jiminy courrait avec moi ? Mais qui gardait la Chouquette, me direz-vous ?

Eh bien, de très bons amis qui ont eu l’extrême gentillesse de nous dire « banco ! » quand on leur a demandé d’être chez nous à 9h un dimanche matin, ce qui supposait qu’ils se lèvent à 7h…

MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI– MERCI –

Les cinq kilomètres après le ravitaillement sont passés assez vite, d’autant que la course était dans le Bois de Vincennes donc que j’avais l’impression de jouer à domicile.

Cela dit, j’ai encore une fois eu la preuve que mon souci n’est pas le physique mais le mental parce que je me suis arrêtée trois fois pour marcher un peu dans les deux derniers kilomètres alors que clairement, j’aurais pu continuer…

Mais bon, cette fois j’ai quand même eu le courage de me mettre en mode Mario Kart sur les cents derniers mètres histoire de grappiller quelques places au classement (que je n’aurais pas perdues si je n’avais pas marché avant, c’est sûr…).

L’arrivée se faisait donc sur tapis rouge :

Et nos amis nous y attendait justement avec la Chouquette, voir sa petite frimousse m’a fait un bien fou !

Au final, je suis contente de mon temps qui est, jusqu’ici, mon meilleur sur dix kilomètres, et ça me donne envie de m’inscrire à d’autre courses !

Quoi, moi, j’ai dit que j’arrêtai ? Non, je ne m’en souviens pas…

Blog Note #1

J'inaugure une série : le Blog Note 
Petite compilation de mes lectures récentes, bon bien sûr tout n'y est pas mais sinon j'aurais un peu l'impression d'être suivie par Big Brother !

L'arrivée du printemps aux Pays-Bas vu par une provençale avec La Soupente

Lil'mum ou l'art de se remonter le moral par ce magnifique mois de mai.

La confiance en soi pour les nulles par DarkGally.

Les lieux de tournage des Harry Potter à Londres par Stellarose.

Pinpin des Bois casse le mythe de l'enfant en sucre.

Les verrines chocolat, caramel au beurre salé & crème fouettée de CookingLilli.

Toutes les choses que l'on ignore avant d'avoir un humain miniature révélées par la Petite Voix Off.

Le beurre de cacahuètes maison de Petit Pot de Beurre.

Bonne lecture :o)

London Baby !

Londres et moi sommes réconciliés, le séjour s'est bien passé, je suis rentrée avec mon sac et je n'ai même pas fini à l'hôpital, la classe !

Il faut bien avouer que j'avais quand même une légère appréhension, vous savez ces petites bulles que l'on sent dans l'estomac avant un événement « hors du commun », bon il faut dire que ma dernière visite avait été un peu particulière, petit reminder ici.

J'avais réservé un départ à 8h45 sans penser que pour être sûr d'être à l'heure il allait falloir se lever à 6h.

Avec la Chouquette on a tendance à être assez zen, on est pas trop du style à emmener toute notre maison quand on se déplace, quitte d'ailleurs parfois à oublier des trucs.

Pour Londres on a hésité et puis finalement on a décidé de ne pas prendre la poussette, on a fait le calcul et on s'est dit qu'en fin de compte on s'embêterai moins à porter la petite de temps en temps que de se trimballer la poussette dans le train, le métro... …

Arrivés vers 11h à l'hôtel on a posé la valise et hop direction Oxford Street pour un peu de shopping ( il n'est jamais trop tôt pour donner le sens des priorités aux enfants) pour y aller nous avons choisi le bus parce que plus simple que le métro avec ses escaliers et aussi plus sympa pour découvrir la ville, surtout quand on est en haut.

C'est ainsi que la Chouquette s'est découvert une passion pour le « bubus ».

Et dire qu'on met des fortunes dans des tickets de manège alors qu'il suffit de prendre le bus...

Au cours de notre virée nous sommes passés chez Hameleys, the finest toys store in the world, immense magasin de jouets sur Regent Street. Le Toy's R Us de Time Square est presque une superette à côté ! J'exagère à peine, il n'y a pas de grande roue dans le hall mais il s'étend sur 5 étages et il y a pas mal de jouets en démonstration ce qui est plutôt sympa parce que les enfants peuvent jouer et faire des vacances aux parents sans que ça pose de problème.

Elisabeth II en Lego

Nous sommes aussi passés par la boutique David & Goliath où nous avons trouvé un t-shirt qui explique peut-être les légers caprices que peut nous faire l'humaine miniature en ce moment :

En fait, attirée par les cookies elle est passée du côté obscure, la voilà l'explication !

Côté visite nous avions réservé des billets pour le London Eye et une balade sur la Tamise.

Les deux se font très bien avec une Chouquette de deux ans pleine d’énergie, si si, je vous assure.

Bon, sur le bateau bien sûr il faut bien la tenir parce que je ne sais pas pourquoi mais une baignade dans la Tamise à cette saison ne me tentait pas vraiment, oui je sais, je suis pas fun...

D'autant qu'il n'a pas été nécessaire de plonger pour être trempés, heureusement pas le jour où nous avons regardé la ville d'en haut, mais Londres ne serait pas vraiment Londres sans une bonne saucée :

Joli nuage, isn't it ?

Devinez qui est ce qui a assisté à une magnifique averse de grêle ? Et puis façon pub Tahiti on était juste en dessous, mais curieusement on était moins guillerets...

Mais que seraient les vacances sans le plaisir de sécher ses chaussures au sèche cheveux le soir dans sa chambre d'hôtel, je vous le demande !

Côté gastronomie, English breakfast bien sûr

Comme pour le shopping, il n'est jamais trop tôt pour éduquer les enfants à la gastronomie.

Je vous rassures, la petite n'a fait que goûter, elle a eu droit à son chocolat avec un croissant quand même.

Nous avons aussi fait quelques balades dans les différents parcs : Hyde Park, St James Park, Kensington Gardens... … On a vu plein de « cureuils ».

(vous remarquerez comme l'herbe est bien verte, point de sécheresse à Londres apparemment : Tahiti...)

Au final ce premier voyage en Angleterre avec la Chouquette nous a permis :

• de conclure que Londres est une ville tout à fait visitable avec un enfant
• que, hormis les méchants voleurs de sac de femme enceinte (mais je suis sûre qu'on a les même ici) les Londoniens sont charmants. Votre enfant fait une crise monumentale en pleine rue et une femme d'un certain âge s'arrête pour vous dire qu'elle est mignonne, que elle en a eu 5 alors qu'elle sait ce que c'est. Même le vigile du magasin dont vous sortez avec un rôti hurleur sous le bras à un petit sourire compatissant.

So british !

My Pédiatre is rich...

Un bébé, c'est connu ça coûte un bras : équipement, vêtements, couches, tout ça tout ça...

Quand on a eu la place à la crèche pour la Chouquette il y a eu deux types de réactions :

- ceux pour lesquels si les yeux avaient pu lancer des éclairs j'aurais été immédiatement réduite en un petit tas de cendre façon cartoon,

- ceux qui se sont enquis la qualité de ma mutuelle : « moi mon fils il a fait 6 mois et après j'ai pris une nounou, il était tout le temps malade ! »

C'est vrai que l'année dernière on s'est pas mal répété que c'était la première année, que c'était normal, qu'elle faisait son immunité...

Enfin, la semaine où on est allé 3 fois chez le pédiatre dont une fois en urgence et où on a payé les médocs plus cher parce que c'était la pharmacie de garde, il a fallu une sacrée dose de « positive attitude » : la crèche c'est bon pour son développement social, elle y fait plein d'activités...

Autre vérité bien connue, la vie en région parisienne coûte cher ; y être malade est presque un luxe.

- Tu pars où en vacances cette année ?

- Non, cette année je me suis déjà offert une sinusite, Jiminy une angine et la Chouquette des rhino à répétition.

Il y a un moyen pour que le coût reste raisonnable, les consultations libres, une belle invention !

Une visite chez le pédiatre coûte normalement 28€, c'est sur cette base que l'on est remboursés par la sécu, mais... comme chez tous les professionnels de santé que j'ai pu croiser depuis que je suis ici, il y a bien entendu des dépassements d'honoraires.

La note est comme la petite bête : elle grimpe, elle grimpe, elle grimpe...

Des 28€ de base on passe à 45€ pour avoir un rendez-vous, et 66€ pour un rendez-vous en urgence dans la journée !

C'est là qu'intervient le concept de consultations libres : il y a des créneaux chaque jour pendant lesquels les consultations se font par ordre d'arrivée.

Donc, à moins de pouvoir être là 15 minutes avant le début de ces plages horaires, il y a de fortes probabilités d'attendre plus d'une heure dans une salle d'attente bondée, et chacun sait comme il est facile de faire patienter une enfant de 2 ans pendant plus d'une heure, surtout quand cette humaine miniature frise les 40° de fièvre. Et même là, la consultation revient à plus de 30€, en fin de compte je n'ai toujours pas compris à quel moment elle était à 28€.

La semaine dernière la Chouquette a eu une rhino (encore), 3 jours après le premier rendez-vous elle avait encore de la fièvre donc hop, retour à la case pédiatre : un rendez-vous plus une visite en consultation libre en 3 jours.

J'aime épargner pour la retraite... de mon pédiatre.

Je pense que le complot des organismes de retraite des praticiens de santé ne s'arrête pas là...

Je vous ai dit que ma Chouquette avait une angine la semaine dernière, devinez qui ne peut plus rien avaler, a la tête qui tourne et presque 40° de fièvre depuis 3 jours ?

Les généralistes pratiquent le même système de consultation libre que les pédiatres, mais ayant déjà du mal à me mettre debout j'ai préféré opter pour le rendez-vous.

Il est plus abordable que chez le pédiatre mais il faut quand même compter 14€ de plus pour le « confort » de ne pas attendre trop longtemps sur une chaise quand on a déjà l'impression que son squelette entier est prêt à se briser. Bon, par contre, ce qui est bien c'est qu'on ne s'éternise jamais, la consultation ne dure jamais plus de 10 minutes... No comment.

Petit post coup de gueule mais ça fait du bien parfois !

Comme prévu...

Les 10km de Rotterdam ont été... disons difficiles.

Dès le 3eme kilomètre j'ai commencé à avoir un point de côté, quand on a pas fait 1/3 de la distance c'est pas vraiment bien parti.

Si l'organisation n'était pas top selon moi, peu de panneau en anglais et il se trouve que je ne parle pas un mot de néerlandais, l'ambiance était très sympa!

Beaucoup de personnes pour nous encourager sur le parcours, des orchestres... …

Bon , après comme je vous ai dit je parle pas néerlandais donc je ne sais pas si ces personnes m'encourageaient ou bien si en voyant ma tête elles m'indiquaient la tente de la Croix Rouge la plus proche ; mais c'était dit avec le sourire donc c'était réconfortant.

Sur le parcours j'ai tout essayé pour me motiver parce que mon corps n'était clairement pas au top mais mon mental non plus, il faisait froid, gris, pas envie, et puis s'il s'agit bien de Plat Pays qui fait que les côtes ne sont pas le problème majeur, en revanche il y a du vent !

Mon iPod a passé Empire State of Mind qui me fait penser à la Chouquette parce que le clip passait en boucle quand j'étais à la maternité, j'ai donc essayé de courir en me disant qu'elle serait fière de moi.

Oui sauf qu'il faut bien être honnête, elle s'en fiche comme de son premier body la Chouquette du chrono que je vais faire.

Objectivité 1 – Motivation 0

Puis, j'ai entendu Jump Around, ma « power song », celle que je dois écouter pour me donner du courage quand je faibli.

Juste à ce moment là j'arrive dans une côte, probablement la seule de la ville, et au milieu il y avait un camion de la Croix Rouge soignant une femme aux genoux et à la tête tout égratignés.

J'en ai conclu deux choses :

• le camion de la Croix Rouge est un peu comme la salle sur demande dans Harry Potter, pas besoin de le chercher, il apparaît quand on en a besoin,
• rien ne sert de courir, il faut arriver entière.

Raison 1 – Motivation 0

Peu avant le 7eme km j'ai commencé à avoir des hallucinations et à voir Jiminy sur le bord du parcours, ce qui était impossible puisque chargé de Chouquette en poussette il était resté à l'arrivée.

Et après on va nous dire que courir est bon pour la santé. Santé physique peut-être mais mentale maintenant j'en doute ;o)

Ou alors, cela prouve l'importance de voir ses plus fidèles supporters sur le parcours...

Bref, tant bien que mal j'ai fini le parcours en ayant quand même le courage de me mettre en mode Mario Kart sur les 200 derniers mètres.

En général, même si je galère j'essaye de faire bonne figure devant les photographes, quitte à faire un chrono pas top, autant avoir une jolie photo souvenir. Là, sur la douzaine de photos prises il n'y a que sur la première, prise au départ que j'ai une tête correcte.

Après l'arrivée j'a donc cherché dans la foule mon Jiminy, ma Chouquette et ma copine avec qui je faisait la course.

C'est là que j'ai eu la preuve indéniable du génie de ma fille !

Comment se retrouver dans la foule quand on ne peut pas s'appeller et qu'on a pas pensé à se fixer un point de rendez-vous ?

C'est très simple, à la façon des guides touristiques, il suffit d'avoir avec soi un objet qui se voit de loin ; donc quoi de mieux qu'un dauphin géant gonflé à l'hélium, je vous le demande ?

Vu mon chrono j'ai décidé d'en tirer les conséquences en me retirant définitivement de la course à pieds.

Et puis, alors que je préparai mes cartons pour l'île de ré, Jiminy m'a proposé de faire la Course du Château début juin à Vincennes.

Mon certificat médical de non contre indication à la course à pieds y compris en compétition étant valable jusque mi-juillet il faut bien que je le rentabilise, non ?

Au final il m'aura servi à faire La Parisienne, Les chasseurs de temps, les 10km de La Rochelle, Les foulées de Vincennes, les 10km de Rotterdam et la Course du château, pas mal non ?

Mère indigne Anonyme

A l'occasion de ma grossesse, ma belle-mère m'avait offert Mère Indigne, Mode d'emploi.

A première vue, j'aurais pu mal le prendre, mais une fois la lecture commencée je l'ai dévoré (bon, en même temps ce n'est pas du Rousseau*, ça se lit assez vite).

* je n'ai rien contre Rousseau mais je garde un souvenir ému de ses Confessions que j'ai dû lire pour le bac et du nombre de fois où je me suis tout bonnement endormie sur mon bureau...

Ce livre était ma première lecture autour de la grossesse et de la maternité qui ne me vendait pas de la béatitude intégrale en tube à propos de la crevette qui grandissait dans mon ventre.

Depuis un peu plus de deux ans que j'ai été promue au grade de Maman premier dan, j'ai eu un certain nombre d’occasions de vérifier que c'est une expérience extra mais qu'il faut bien être honnête, on ne vit pas dans une petite maison dans la prairie tous les jours ! (Constat fait notamment au sujet de la fabrication de yaourts...).

On fait comme on peut en espérant ne pas faire trop de boulettes, mon cœur repose le couteau à viande sur la table.

Et puis, il faut bien dire que je prends aussi un malin plaisir à raconter mes galères éducationnesques, ben oui si mon blog ne servait qu'à raconter combien la maternité est une expérience digne des plus beau contes de fées dans lequel on n’est jamais fatiguée, on n’a jamais mal au dos, on adore l'odeur des couches (surtout au réveil), rien ne nous fait plus plaisir que d'être en retard tous les matins au boulot, etc... il serait bien moins intéressant, non ? (Pour peu que ce que j'écrive vous intéresse, mais si vous lisez ces lignes c'est que ça doit être le cas un petit peu quand même).

Admettre que l'on n’est pas des parents parfaits mais que l'on fait de notre mieux est une chose, voir des étrangers appuyer là où ça fait mal et jouer les moralisateurs en est une autre.

Ca vous donne, au choix, l'envie de leur faire manger leur conseil en leur laissant l'humaine miniature et en les défiant de faire mieux ou la désagréable impression que le conseil de classe vous a attribué un « Peut mieux faire » pour l'ensemble de votre oeuvre.

Par une chance apparemment exceptionnelle, nous avons eu une place en crèche pour la Chouquette, tout s'y passe très bien, les nounous sont gentilles, les activités variées... …

Oui mais (parce qu'il y a toujours un mais il paraît) la mission d'une crèche est de garder votre progéniture pendant que vous vous épanouissez êtes au travail, mais visiblement pas de vous aider ou de vous conseiller, faut pas trop en demander ! Peut être que c'est une option, il faudrait que je relise notre contrat.

Il y a quelques mois, la Chouquette a traversé une phase assez rude où elle ne voulait pas dormir et faisait beaucoup de colères ; ajoutez à ça la fatigue accumulée depuis près de deux ans et vous obtenez un cocktail explosif.

Un matin, plus fatiguée que les autres, j'ai discuté un peu avec une des nounous qui m'a dit que c'était normal, que c'était une phase, bla bla bla...

Ok, mais une fois qu'on a dit ça, on n’est pas tellement plus avancé, j'espérais naïvement quelques conseils mais non ; faut vraiment que je me renseigne sur cette option !

Quelques jours plus tard, dans le casier de notre Chouquette nous avons trouvé un dépliant pour une espèce de groupe de parole pour parents en difficulté, no comment...

Il y a quelques temps, nous nous sommes fait la réflexion que la Chouquette n'avait pas été malade de l'hiver, elle a fait son immunité l'année dernière, c'est cool ! Et quelles économies !

Elle a dû nous entendre ; la semaine dernière, elle nous a donc fait des petites pointes de fièvre à plus de 39°.

Mardi soir, une visite à 66€ plus tard, verdict : énoooormmme rhino et si la fièvre était encore là le jeudi, il fallait passer une radio pour écarter la pneumonie.

Mercredi à la maison, ok, pas plus de 37,8 ; jeudi matin idem, hop retour à la crèche qui avait pour mission de nous appeler si sa température remontait.

Jeudi soir : « elle a fait un peu de fièvre mais on ne lui a rien donné et on ne vous a pas appelés parce qu'elle allait bien », ok très bien.

Vendredi matin :

• ben vous êtes là ? Non c'est qu'on pensait que vous l'auriez gardée à la maison vu qu'elle a eu de la fièvre hier.
• Elle a eu de la fièvre à ce point là ?
• Oui, 38 ! Vous n’avez pas fait la radio ? Et elle a combien ce matin ?
• Ben heu... comment vous dire, comme vous ne nous avez pas dit qu'elle avait eu plus de 38, on s'est dit que c'était p't'être pas la peine de l'exposer à des rayons pour le plaisir... Quant à sa température ce matin, à vrai dire elle a une bonne tête, le front frais donc je ne lui ai pas prise.
• Ah bon. Ben on vous appelle si ça ne va pas alors...
• Faites donc ça.
  

Je suis donc une maman qui avoue que ce n'est pas toujours évident, qui ne se précipite pas pour faire jouer à sa fille le rôle de la valise sur le tapis de la douane à l'aéroport, et qui ne lui prend pas sa température chaque matin juste pour le plaisir.

Bonjour, je suis L. et je suis une mère indigne.

Petite bibliothèque déculpabilisante : (liste non exhaustive)

• Mère indigne mode d'emploi d’Anne Boulay
• Mamaaaaan ?! Quoi encore ? De Mademoiselle Caroline
• Mauvaises mères ! : Les joies de la maternité de Nadia Daam, Emma Defaud et Johana Sabroux
  
  
  
  
  

Rotterdam J-4 !

C'est pas moi qui le dit, c'est le chrono sur la page d'accueil du marathon ; la preuve par l'image :

Donc, dans 4 jours et un peu moins de 13 heures hop, c'est parti pour un petit 10 000 mètres* de bon matin.

*Je trouve qu'exprimer la distance en mètre renforce le côté dramatique de l'échéance.

Etant donné que je n'ai pas couru depuis 25 jours et 2 heures, nickel, tout va bien.

Un ami préparateur sportif nous a dit que les performances sont meilleurs après un effort suivit d'une phase de récupération de quelques jours grâce à la surcompensation.

Quelle idée d'avoir un pote coach !

Jiminy veut donc me faire courir demain soir : trois reprises de 5 minutes avec pour but de faire 1km par reprise.

Malgré mon insistance la durée de la période de récup' entre chaque reprise demeure un mystère...

Pourquoi votre bonne conscience ne vous dit jamais « ne t'inflige pas ça, installe toi plutôt sur le canapé pour regarder Bridget Jones en dégustant un pot de Cookie Dough ».

Quoi ? Je ne crois pas au Père Noël, je peux bien m'inventer une bonne conscience pleine de compassion, non ?

Vous connaissez le problème avec les bonnes consciences ?

C'est que même si on a « pô envie » on sait qu'elles ont raison.

Et oui, parce que faire un chrono moins bon qu'à La Rochelle et Vincennes ne serait pas top mais ce serait carrément idiot de risquer la blessure, je parle pas d'un truc grave hein, mais plutôt du truc bête qui arrive quand on a pas bouger ses baskets depuis un moment et qu'on fait un trop gros effort d'un seul coup.

Donc demain, et peut-être vendredi soir, je vais aller faire une petite sortie pré course.

La bonne nouvelle c'est qu'il n'est plus annoncé de pluie pour dimanche matin !

Courir dans le froid passe encore mais sous la pluie...

Verdicts dimanche midi.

Quel que soit le chrono je sais que ce sera fun mais j'aimerai quand même que le chrono soit bon ;o)

C'est grave Docteur?

Depuis quelques temps j'ai la désagréable impression d'être atteinte du syndrome du lapin d'Alice au pays des merveilles, vous savez : en r'tard, en r'tard, en r'tard !

Qui s’accompagne bien entendu du « pas l’temps, pas l’temps, pas l’temps »…
Trop de temps pris par les obligations et pas assez pour respirer.
Pourquoi je sens que je ne suis pas la seule dans ce cas ?

Atteinte de flémingite aigüe depuis le début de l'hiver, je m'étais dit que je recommencerai à m'entraîner mi-février ou au pire en mars.

Je m’y suis tenue mais la période « d’inactivité » couplée aux vacances de Noël et une semaine au ski (composés comme il se doit de repas sains, légers et équilibrés) ont laissé des traces sur mes « performances »…

Histoire de reprendre doucement je me suis fixé des objectifs atteignables : 30 minutes ou 5 km.
Finger in ze nose ?
Pas vraiment…

Est-ce que je vous ai déjà dit que la Chouquette s’obstine à se réveiller à 7h au plus tard même le week-end ? Et qu’elle ne fait pas la sieste ?
En février, en parents indignes, nous avons décidés de prendre une semaine de vacances en la laissant à la crèche. Une semaine à pouvoir se lever tranquille, sans se presser puisque ce n’est pas bien grave si on pointe un peu en retard à la crèche, le rêve ! Cette semaine-là son record fut 5h50 !
Se lever avant 6h du matin pendant les vacances est un bon moyen de rentabiliser son temps et de rendre ses jours de « repos » plus productifs c’est sûr mais un peu de rien-faisage n’a jamais fait de mal à personne.
Bref, la reprise n’a pas été évidente loin de là et mes objectifs, qui ne sont pourtant pas délirants, ont été difficiles à tenir.
Mais, si mes calculs sont bons, on est mi-mars donc les 10km de Rotterdam c'est dans un mois.

La bonne nouvelle c’est qu’avec le retour des beaux jours je peux aller m’entraîner le soir en rentrant du boulot.

J’en ai d’ailleurs profité vendredi dernier où j’ai fait une petite sortie de 30 minutes et là ça a fait tilt dans ma petite tête.
En fait mon plus gros « problème » n’est pas le physique (la fatigue, les kilos laissés par les vacances d’hiver, tout ça) non, le souci c’est le mental qui ne suit pas.

Quand j’étais petite ma phrase fétiche, à ce qu’on m’a dit, était « j’ai pas envie ! », et bien là c’est tout à fait ça : J’AI PAS ENVIE.
Ça m’est déjà arrivé, plus d’une fois, mais là je ne prends pas plaisir à aller courir.

Pourtant vendredi soir il faisait très doux, le ciel était teinté de rose, Jiminy et la Chouquette m’accompagnaient à vélo, tout était réuni pour que ce soit sympa mais je me suis vraiment forcée pour finir ces satanées 30 minutes.

On pourrait se dire que ce n’est pas de très bon augure pour mon 10 km d’avril mais en fait je ne m’en fait pas trop parce qu’en situation de course je sais que je vais le faire.
Si j’ai couru 10km par moins 6° ce n’est pas 10km au printemps qui vont me faire peur ! (bon en même temps faudrait peut-être que je me renseigne sur la météo à Rotterdam à cette époque de l’année…)

Je n’étais pas super contente d’avoir fait un temps moins bon à Vincennes qu’à La Rochelle mais j’avais mis ça sur le compte du manque d’entraînement et de la température.
Là ce serait quand même bien que j’arrive à faire un peu mieux.

Après cette course pour le moment rien d’autre de prévu, peut-être la course du Château en juin mais rien n’est sûr.

Je vais peut-être raccrocher les running pour un temps…
… et renommer mon blog « Canaping* et séries télé » ?

* du bien connu Canaper : je canape, tu canapes... verbe du 1er groupe signifiant rester sur son canapé au lieu d’enfiler ses baskets pour faire des tours de bois.

Enfin, on verra bien, peut être que la motivation va revenir avec le soleil…

Londres est à nous mon p'tit poussin!

Londres et moi c'est une vieille histoire, j'adore cette ville!

En général j'essaye d'y aller régulièrement pour boire une bière à Covent Garden (hyper touristique mais plein de charme), me balader dans l'east end sur les traces de Jack l'Eventreur, manger un hot dog au pied du London Eye en contemplant le Parlement au soleil couchant... ...

Cette photo date de 2008 mais j'imagine que c'est toujours aussi beau

Une de mes activités favorites est bien entendu d'écumer les boutiques de Marble Acrch à Oxford Circus, enchainer avec Regent Street en passant par Carnaby Street, et je ne parle même pas de soldes chez Harrod's! Les rabais y sont très importants dès les premiers jours et en plus on peut payer en euros et éviter les frais sur sa carte bleue, elle est pas belle la vie??

La dernière fois que j'y suis allée disons que le séjour n'a pas été aussi sympas que les autres...

Dans les grandes lignes le bed & breakfast était hyper loin du centre (moi qui réserve toujours soit à Queensway soit à Lancaster Gate), le temps a été pourri ("the worst storm of the year" dixit la radio!), on a visité un commissariat suite au vol de mon sac dans un pub (adieu iPhone, carte bleue, appareil photo et montre de Papy).

Le pompon sur le gâteau ayant été que ce que je prenais pour des points de côté se sont avérés être des contractions (j'étais enceinte de 26 semaines) résultat hospitalisation, alitement, tout ça tout ça...

Bref, je n'y suis pas retourné depuis la naissance (en bonne santé) de ma Chouquette et là j'ai envie besoin d'y retourner, comme pour exorciser ce mauvais souvenir.

Donc... je planifie mon "come-back" londonnien pour le printemps prochain, mais cette fois côté météo en mai on devrait passer à côté de la pire tempête de l'année, je vais réserver dans mon quartier de prédilection, je vais surveiller mon sac et la Chouquette aura son propre corps donc je pense que je minimise les risques, non?

Je suis donc en quête de visites à faire avec ma Chouquette parce que je ne sais pas pourquoi mais, même si elle est bien une fille, je sens qu'à 2 ans et demi son intérêt pour le shopping et les soirées au pub va être limité...

Pour le moment je prévois le London Eye, le London Zoo, Hackney City Farm et bien sûr Hameley's (coffre à jouets géant sur Regent Street).

Toutes les idées sont les bienvenues!

Avant j'avais des principes...

Et puis j'ai eu ma Chouquette !

Comme beaucoup de futures mamans je pense, j'avais plein de grands principes pour l'éducation de celle que j'appelais à l'époque ma crevette.

Par exemple, je pensais que comme j'allais lui préparer ses petits plats et ses compotes au BabyCook ce serait une hérésie de ne pas investir dans une yaourtière pour maîtriser aussi la composition de ses desserts, je refusais l'idée de la télé baby-sitter...

J'ai eu la chance d'avoir un congé maternité super long, donc pendant huit mois, j'ai effectivement pu tenir un certain nombre de ces principes.

Oui, sauf qu'il a bien fallu retourner travailler, quitter mon univers de petite maison dans la prairie et faire face à la réalité : dans la vraie vie, quand tu rentres le soir après ta journée et ton épopée en RER, ben t'as pas envie de faire des yaourts !

Deux ans plus tard, un dimanche matin normal :

• Chérie, il est 6h30, tiens regarde donc les dessins-animés pendant que papa et maman retournent baver sur leurs oreillers, avec ton bib' tu veux une pom'pote?

En plus des principes, avant ma Chouquette j'aimais bien passer inaperçue.

Une des grandes leçons de la maternité est qu'être discret avec un enfant, les trois quarts du temps, c'est im-po-ssible.

Par exemple, jamais la couche ne déborde bien comme il faut dans le transat gentiment prêté par la kiné pendant une séance de rééducation abdo. Personne n'est obligé d'aller voir la secrétaire dont le bureau se trouve dans la salle d'attente blindée pour se confondre en excuses et proposer de le ramener chez soi pour le laver. Non...

Il faut avouer que certaines personnes n'y mettent pas du leur ! Quand on est assis devant un bébé dans le train, pourquoi ne pas apprécier le massage du crâne prodigué par une humaine miniature qui s'appuie de tout son poids sur le dossier de son siège. Franchement, à notre époque, qui refuse un massage ??

Opter pour les courses sur Internet permet de gagner du temps. C'est vrai que faire ses courses devant son pc et les voir arriver directement dans sa cuisine plutôt que de perdre une demi-journée au supermarché, c'est top ! L'autre avantage n'est absolument pas d'éviter de voir son enfant se rouler par terre dans les rayons parce que, curieusement, on refuse de la laisser porter un pack de 6 bouteilles de lait...

Ndlr : Ces trois situations sont bien entendu des exemples destinés à illustrer mon propos et sans rapport avec des faits réels nous impliquant ma Chouquette ou moi !

A la base, on pense aussi que pour son enfant, on sera le représentant de l'autorité, que quand on lui dira « ôte tes chaussures », Mini-nous les enlèvera sans broncher, qu'elle boira toute sa soupe juste parce que c'est bon, qu'elle ne sautera pas sur le canapé au risque de s'étaler sur le parquet sans oublier de se fracturer le crâne sur le coin de la table basse, etc...

Innocentes !

On n’est pas dans La petite maison dans la prairie, on a dit !

Car dans le monde réel, quand on dit « ramasse ton chapeau et pose le sur ton lit » la Choupinette comprend « viens nous casser les oreilles avec ton lapin de Pâques musical ! », elle ne finit sa soupe que sous la menace ultime d'être privée de ses trois épisodes de T'Choupi (car il est bien connu que plus stricte qu'une nurse anglaise, T'Choupi ne se produit que pour les enfants qui finissent leur repas), et l'adorable enfant confond les mots canapé et trampoline, à croire qu'elle veut rédiger un guide sur les mutuelles et cherche à tester les prestations de la mienne !

Au final, on pense naïvement que nous parents sommes ceux qui sont là pour faire progresser nos enfants, leur transmettre les codes de la vie en société, tout ça... mais ce à quoi on ne pense pas avant que l'aventure ne commence, c'est qu'on va aussi apprendre beaucoup d'eux !

Instant fleur bleue ??

Non non, je suis sérieuse, vous savez vous comment passer l'écran de votre Mac en négatif ? Moi non plus, mais la, elle, Chouquette a trouvé le truc.

Comment ça, c’est une drôle d'idée ?!?

Mais c'est aussi elle qui m'a montré comment, en faisant un slide de haut en bas sur mon Iphone je pouvais faire apparaître toutes les notifications que j'ai reçu de la part des applications.

En résumé, ma fille est une geekette cascadeuse et accro à un enfant-pingouin rigolo comme tout.

J'ai honte...

Mes baskets, mon blog et moi

Au commencement, j’étais une jeune maman qui voulait se remettre au sport pour tenter de reprendre forme après la fabrication d’une humaine miniature parce que c’est bon pour la santé.

Limite geekette sur les bords et aimant écrire, l’aventure d’un blog me tentait depuis longtemps mais je ne pensais pas avoir grand-chose de bien passionnant à raconter, en tout cas rien qui soit susceptible d’intéresser quelqu’un d’autre que ma petite maman… 

La course et mes nouvelles aventures de Super Maman (mais oui je suis une super maman ! je veille à ne jamais priver ma fille d’un jour de crèche, je ne mets jamais plus de 6 000 km entre nous… …) m’en ont donné l’occasion et je me suis bien prise au jeu de raconter mes aventures d’apprentie runneuse* / maman en formation**.

* oui j’me la joue un peu avec mon franglais mais j’ai pensé que « apprentie coureuse » pourrait être mal interprété… ;o) 

** je m’entraîne avec la Chouquette et je serais au top pour N°2

6 mois, 22 posts et quelques 1 100 pages vues plus tard consécration, ma prose va être publiée sur le blogzine So Busy Girls ! 

Maman, Jiminy, O., Papat’, Erreur-d’aiguillage-sur-Google vous ne serez plus seuls à suivre mes exploits !Comme quoi finalement un peu d'égocentrisme parfois ça a du bon.

A côté du fait de raconter ma vie en pensant que ça intéresse les autres, le point positif avec ce blog c'est qu'il joue les culpabilisateurs générateur de motivation, comme je suis supposée écrire à propos de mes entrainements, forcément si je ne m'entraine pas ça va être plus compliqué... 

C'est un peu comme avec Nike+ et les publications sur Facebook : 

• L. a commencé une course avec Nike+
• L. n'ayant pas envie de voir des stats toutes pourries être affichées sur son mur va devoir courir au moins 30 minutes, au moins 5km, au moins par -6 (ha non, y a pas encore de thermomètre dans l'iPhone, d'ailleurs c'est dingue qu'il n'y ait pas encore d'application pour ça!) 

Quand on pense équipement sportif et en l’occurrence course, on pense chaussures, short, débardeur… C’est trop restrictif, on est à l’heure du 2.0, aujourd’hui pour bien courir une bonne paire de running ne suffit plus ! En tout cas, visiblement, moi j’ai aussi besoin de mon téléphone et mon pc.

Pfiou… et dire qu’à la base, je pensais que la course était un sport qui demandait peu d’investissement.

C’est l’inter-saison!*

* pi NA d'abord...

Bon ok on en février, c’est un peu tard mais en même temps c’est ma saison alors c’est moi que je fixe les dates ! ;o)

Après ma course façon pôle nord je me dis que j’ai bien mérité de faire une petite pause, je m’accorde donc quelques semaines.

A voir les gens/enfants patiner/marcher/glisser sur un lac du bois de Vincennes deux idées me sont venues à l’esprit :

-         Vu les températures glaciales je suis mieux sur mon canap’ à faire la fin des soldes sur internet (-70% sur une paire de bottes en cuir pour ma Chouquette !!!)

-          C’est fou comme certains aiment jouer avec la sélection naturelle…

Je devrais reprendre l’entrainement début voir mi-mars histoire de me laisser un mois pour préparer ma prochaine étape : les 10km de Rotterdam.

-          « Tu fais quoi ce week-end ?

-          Rien de spécial, je vais juste faire une course à Rotterdam… »

Je dois bien avouer que j’ai hâte ;o)

Bon en même temps autant faire la maligne avant parce qu’une fois que la course sera passée et que je verrai le chrono je pense que ce sera pas la même mayonnaise…

Déjà avec les 10km de La Rochelle j’avais remarqué que l’ambiance n’était pas la même que sur les courses que j’avais faites jusque là, on sentait plus le côté « pro » des participants, c’était pas vraiment la Parisienne et son côté délire entre copines ; mais là à Rotterdam je pense qu’il y a moyen de finir à l’aise dans les 50 derniers :o)