mercredi 31 août 2011

Et vous les auriez pas en rose ?

Il y a quelques temps mes jolies chaussures avec du rose dessus se sont trouées au niveau du gros orteil :o(
Je me suis donc mise en chasse de nouvelles compagnes de course.
J'ai beau avoir fait quelques kilomètres maintenant mon système d'évaluation est toujours basé sur une équation assez simple : chance d'achat = (beauté de la chaussure + pourcentage de rose) / prix
Le résultat ainsi obtenu permet d'effectuer aisément le classement des prétendantes.
Qui oserait dire que ma méthode n'est pas scientifique ??

Mais cette fois j’ai pensé faire un poil plus « pro » parce que je me suis fixé tout un programme alors il faut pouvoir suivre et comme j’ai tendance à avoir des douleurs au tendon d’achille...
Et si la quantité de rose n’était pas le critère primordial à prendre en compte ??
Quel terre-à-terrisme…

Bref, on m’a parlé d’une petite boutique dédiée au running dans laquelle j’aurais sûrement de bons conseils. Effectivement rien à voir avec une grande surface du sport ! Le vendeur me demande ce que je cherche « heu, des chaussures de running »… Bon j’ai quand même su préciser que je courrais une à deux fois par semaine sur 4 à 6 km. A ce moment nous sommes passés du vouvoiement de rigueur au tutoiement sympathique, à croire que cette fréquence et cette distance, pourtant courte, m’ont faite passer du statut de cliente à celle d’initiée du club des runners associés !

Le vendeur m’a alors demandé comment je courrais, là je me suis doutée que si je répondais « avec mes jambes » j’allais me ridiculiser (qui a dit que le 6eme sens était une légende ??) ; devant mon air interrogateur il a ajouté « ta foulée est universelle, pronatrice, supinatrice ? »

A la lueur de désespoir dans mes yeux face à cette question il m’a proposé de vérifier, (panique : hein, quoi ? comme ça ? Ici, maintenant ??)

« ôte tes chaussures et remonte ton pantalon façon pêche aux moules » - ok, jusqu’ici ça va je devrais m’en sortir – « monte sur le tapis, je vais le mettre en marche et filmer tes pieds pour analyser ta foulée » - je n’étais jamais monté sur un tapis de course et j’avoue avoir eu un peu peur de faire comme dans les films, de partir en arrière en emmenant avec moi la caméra sensée filmer mes pieds et l’ordinateur supposé analyser ma foulée…

Tout s’est bien passé, mon chromosome Pierre Richard ne s’est pas manifesté !

Au final ma foulée est dynamique et « universelle » (c'est-à-dire que mon pied reste droit, que je n’use pas mes chaussures plus d’un côté que de l’autre), il m’a donc conseillé des chaussures en fonction de cette caractéristique.

Celles qui m’accompagnent maintenant deux fois par semaine (enfin en théorie) n’auraient pas passé mon examen en temps normal puisqu’elles n’ont pas la moindre touche de rose… Elles sont blanches et vertes.

Oui, parce qu’autre subtilité que je ne connaissais pas, et qui ne m’a pas vraiment remonté le moral, c’est que des runnings doivent être 1 pointure à 1 pointure et demi plus grande que des chaussures de ville afin que les pieds ne soient pas compressés s’ils gonflent ; donc en temps normal je fais du 41, mes nouvelles amies sont en 42 et 2/3, autant vous dire que dans des pointures pareilles on peut dire adieu aux couleurs girly…

Au final, même si la princesse qui vit en moi (et qui comme toutes les princesses, n'a jamais les pieds qui enflent) en a prit un coup avec ses péniches vertes en 42,2/3, je suis repartie avec une paire de chaussures correspondant à ma pratique de la course et en soldes en plus ! (oui j'écris maintenant mais la scène s'est déroulée il y a quelques semaines).

lundi 29 août 2011

Vous croyez au hasard?


Après une entrée en matière qui me semblait prometteuse, je dois avouer que ce nouveau billet est beaucoup moins glorieux…

Entre dimanche dernier et mon précédent entrainement je n’ai pas enfilé mes baskets pendant 3 semaine… et le pire c’est que j’étais en vacances ! J’ai honte ;o)

Bon tout n’est pas entièrement de ma faute j’ai eu quelques soucis avec mes tendons d’achille, et puis bon, il faut bien dire que les vacances c’est crevant ! Sorties, barbecues, soirées… le tout avec une Chouquette qui nous réveille toujours aux aurores pas évident de tenir le rythme !

Après, on ne peut pas dire que je ne fais rien quand je ne mets pas mes baskets.

J’ai repéré une très jolie petite robe dans un magasin de La Défense, ô rage, ô désespoir, il n’y a plus de 38 ! Il y a une boutique sur les Champs Elysées, donc vendredi pendant ma pause déjeuner je me suis accordé une balade. Ladite boutique étant quasiment en bas des Champs alors que la station de RER est en haut et que j’avais « peu » de temps j’ai marché d’un bon pas sur une distance de 1.5km ( ? il faudra que je regarde sur google map). Finalement je suis sûre que le shopping pourrait parfois être assimilé à de la marche sportive !

En fin de compte vous savez quoi ? Et bien contrairement à ce que prétend la chanson, il n’y a pas tout ce que l’on veut aux Champs Elysées ! En tout cas pas de petite robe grise en taille 38…

Hier matin j'ai donc couru ; à midi je suis retournée à la chasse à la petite robe grise et je l'ai trouvée !
Coïncidence ? Je ne crois pas ;o)

Déjà que je suis pas matinale... ou les limites de la course à jeun

Pour m'aider à atteindre mon objectif de 10km je me suis abonnée au site Jiwok qui permet de créer des séances simples à suivre, avec en fond sonore soit la musique gratuite fournie par le site soit sa propre musique.
J'ai choisi un programme en 16 séances à raison de 2 séances par semaine, le coût est vraiment correcte puisque c'est 6,90€ par mois et que le premier mois est à 1€ donc tout le programme revient à moins de 8€.
J'ai commencé le 10 juillet donc en toute logique je devrais avoir terminé le programme le 2 septembre...
Oui... mais en fait... Non...
Dans la vraie vie on est le 28 août et j'en suis à la séance 8, no comment...

Comme le week-end on a tendance à se lâcher sur le nutella au p'tit dej parfois je me sens un peu « lourde » (vous pouvez me tutoyer) quand je cours, du coup j'ai décidé de sauter le repas le plus important de la journée le dimanche.
Sauf que ce matin je suis allé courir plus tard que d’habitude...
La séance d'aujourd'hui consistait en deux reprises de 15 minutes avec 3 minutes de récupération.
Dès le début j'ai senti que je n'allais pas faire d'étincelles.
J'ai cru que je n'arriverai pas à finir la séance parce que mon estomac et le reste de mon corps me faisaient bien sentir qu'une ou deux tartines de nutella, une chocolatine ou au moins un petit verre de jus d'orange auraient été bienvenus.
Finalement, tant bien que mal je suis allé au bout de la séance accompagnée par mes premiers supporters : la Chouquette et son Papa qui me suivent à vélo.

Par contre, pour une fois je n'ai pas terminé rouge comme une tomate !
Il faut dire qu'en général mon visage prend une couleur dont je suis à peu près sûre qu'elle n'est pas dans le manuel des caméras thermiques.
Les mauvaises langues pourraient dire que c'est parce que je n'ai pas « tout donné », moi je préfère penser que c'est parce qu'il faisait moins chaud et que mon corps, malgré quelques protestations, s'habitue à fournir une certaine dose d'efforts ; « always look at the bright side of life » !

samedi 27 août 2011

Par où commencer... me présenter peut être !

Alors voilà, j'ai 29 ans, bientôt 32 et j'aime les hyennes... ha non, ça c'est pas moi, je suis moins originale, j'ai 29 ans bientôt 30 et j'aime ma fille, son père, le chocolat, le shopping, …
Et depuis quelques temps j'aime courir. 
Moi, la fille la moins sportive du monde à la base !!

Petit retour arrière jusqu'en 2008, là j'aimerai pouvoir décrire l'effet « rewind » de Wayne et Garth mais 1/ je ne saurai pas trop comment l'expliquer et 2/ je serais sûre de perdre toutes les personnes nées après le milieu des années 80 et donc trop jeunes pour avoir vu Wayne's world.
Retournons donc en 2008, je venais d'intégrer une nouvelle boîte et quelques filles de mon service voulaient faire La Parisienne (course de 6km réservée aux femmes) mais il manquait une victime participante à leur équipe, elles m'ont proposé de les rejoindre et inconsciente soucieuse de m'intégrer j'ai accepté.
Une chose importante à savoir sur moi et que j'ai oublié de préciser c'est que, moins sportive que moi ça n'existe pas ! Bon sauf si l'épreuve d'endurance consiste en une journée de shopping d'Oxford Street à Picadilly Circus en passant par Regent et Carnaby Street en ayant pris soin de passer aux points étapes situés à chaque étages de Selfridge, Debbenham's, British Home Store... …

On était en avril, j'avais donc 5 mois pour arriver à courir 6km.
Première étape ? S'équiper ! Oui parce que j'y connaissais rien mais je me doutais que mes baskets du lycée devaient être un peu dépassées (bien que toujours dans leur emballage).
Mon principal critère : "elles sont jolies celles ci ; en plus elles me font de petits pieds, non ?"
Une collègue m'avais parlé de nike+ipod (un podomètre permettant également d'écouter sa musique pendant sa séance et nécessitant l’achat d'une paire de chaussures spéciale).
Courir en musique, avec une paire de chaussures « girly » (ben ouai y a du rose dessus) voilà une première partie du problème réglé, j'avais mes chaussures !
J'ai voulu faire les choses bien en m'équipant également d'un soutient gorge de sport, ça tombait bien y avait des promo à La Redoute.
Pour le reste, un short, un débardeur et zou y avait plus qu'à !
Une fois que j'avais investis environ 150€ dans l'équipement j'étais bien obligée de rentabiliser un minimum...

Ma première tentative fut épique, à peine 700 mètres et j'en pouvais plus !
Ca promettait, mais finalement au prix de moultes efforts et principalement poussée par la motivation de ne pas être celle qui plomberait les stats de « l'équipe » j'ai réussi à faire les 6km le jour J et même que je n'étais pas la dernière, fierté !

Suite à cet extraordinaire exploit et parce que j'avais de belles baskets j'ai continué à courir, jusqu'à un certain mois de mai 2010 à partir duquel je n'étais plus seule dans mon corps...
Une Chouquette, une rééducation abdo et une rééducation périnéale plus tard me revoilà dans mes baskets.
Le truc c'est que je suis un peu comme un lévrier afghan, quoique mes oreilles soient un peu moins longues, j'ai besoin de courir après quelque chose, et comme j'ai eu beau chercher j'ai pas trouvé de leurre en forme de Jimmy Choo je me suis contentée de m'inscrire à des courses pour me fixer des échéances.
L'apothéose de cette année étant un 10km en novembre.

Entre la Chouquette, le boulot, les transports, et le quotidien en général vais-je réussir ?
Le suspens est insoutenable n'est-ce pas ? ;o))