lundi 9 juillet 2012

Je déménage!


Non, je ne suis pas dans les cartons.
Rien à voir non plus avec ma santé mentale, quoique...

En fait c'est mon blog que je déménage, désormais vous pouvez retrouver mes aventures, celles de Jiminy et de la Chouquette ici

vendredi 15 juin 2012

Blog Note #2


Semaine chargée, Blog Note léger...



Des cookies chocolat au cœur de beurre de cacahuètes par J'amène le dessert.

Le récit, qui donne envie, de la visite de l'aquarium de La Rochelle chez Maman Cube.

Le jour où Steph189 a osé faire le premier pas.

Les blogs de Papas contre-attaquent chez Family Deal.

Recharger les batteries de sa Zouzou, sa Louloute, sa Chouquette, son humaine miniature quoi chez Kiki The Mum.

L'illustration pleine d'humour d'un proverbe grec chez Madame Chouchoute.

Bonne lecture!

mercredi 13 juin 2012

Tout ce que vous auriez toujours préféré ignorer sur les bébés, sans que vous ayez besoin de demander

Le sommeil
Au début on pense que ce qui est difficile c'est de tenir jusqu'à ce que mini-nous fasse ses nuits. C'est pas faux.
Disons pas complètement car ne plus avoir à préparer de biberon la nuit relève d'un certain confort c'est sûr.
Mais, à croire que l'humain miniature rêve déjà de découvrir le monde, il entreprend d'entraîner ses parents pour une transat en solitaire autour du globe en testant leur capacité à se priver de sommeil sur une période prolongée.
En effet, même s'il ne réclame plus à manger il peut varier les plaisirs en faisant des cauchemars, en ayant de la fièvre ou en régurgitant dans son lit obligeant à changer les draps à une heure à laquelle la plupart des personnes sur le même créneau horaire que vous sont blottis dans les bras de Morphée.
Parfois, pour lutter contre la monotonie, il décide de changer de sport et de s'inspirer de la course à pied en vous proposant un fractionné sous forme de combo des trois épreuves précédentes. 
De temps en temps il dort d'une traite, Miracle ! Oui mais... toute médaille a son revers et celle-ci peut en avoir deux :
- Bien reposé il se réveille à 6h. Là encore il ne faut pas y voir de la malice, non ce serait faire preuve de mauvais esprit, indéniablement. Il faut plutôt y voir la volonté de votre enfant de vous aider à développer votre productivité. Une journée de 17 à 18 heures vous permettra incontestablement de faire plus de choses qu'une journée de 14 heures ayant commencée à 9 heures du matin.
- Le jour commence à diffuser une douce lumière dans votre chambre, presque reposée vous ouvrez un œil, puis deux, prenez le temps de vous étirez en savourant le moment. C'est alors que votre regard est attiré par le radio réveil : 8h12. QUOI, 8h12 ?!?! Au bord de la crise cardiaque vous courrez vers son lit conduite par la terreur qu'il lui soit arrivé quelque chose, parce que clairement, s'il n'est pas encore réveillé aussi tard c'est forcément que quelque chose ne va pas ! Vous le trouvez paisiblement endormi dans son petit lit. Pour être complètement sûre qu'il vit, vous allez jusqu'à mettre votre nez sous le sien pour sentir son souffle. Oui, il va bien, ce matin il s'agissait d'un exercice de cardio : tester votre fréquence cardiaque max ainsi que sa capacité de récupération. 
Ok, il se lève tôt mais il reste toujours la sieste pour avoir un peu de temps pour soi le repassage, trier les papiers et accessoirement dormir un peu.
Quels optimistes vous faites ! En effet certains modèles d'humains miniatures font passer les lapins Duracell pour des narcoleptiques... Ou en tout cas ils choisissent leurs moments.
Par exemple à la crèche chaque jour au moins 1h30 de sieste, ce qui tombe à pic pour se coucher plus tard le soir et se lever plus tôt le matin. 
En revanche le week-end pas question de perdre une minute du temps à passer avec les parents en fermant les paupières ne serait ce que vingt minutes, non non non !
Mignon me direz vous ?
Pas vraiment...
Mais après tout, le sommeil est il vraiment indispensable à la survie ?

dimanche 10 juin 2012

1h06

Dimanche dernier, c’était donc La Course du Château de Vincennes, la dernière course programmée (pour le moment) cette année.
Après la déroute de Rotterdam, dont je ne rappellerai pas le chrono, j’avais décidé de suivre un nouveau programme Jiwok en 12 séances pour améliorer ma vitesse.
Les 3 séances par semaines pendant 4 semaines se sont au final traduites par 5 séances en tout sur 6 semaines, logique !
Mais c’est pas de ma faute, le temps il était trop moche pour moi : Josiane Balasko like (il suffit de remplacer « le temps » par « la neige » et le « moche » par « molle » et on y est, je ne suis pas à une approximation près).
Plusieurs fois, j’ai douté de ma santé mentale : pourquoi m’infliger une nouvelle course alors que j’avais promis de me retirer définitivement de la course à pied après Rotterdam ?
En fait, je crois que je suis accro !
J’adore aller chercher mon dossard et mon t-shirt, j’aime bien les gargouillis de stress qui passent dans mon ventre juste avant le départ, j’aime bien essayer de sourire au photographe genre « tout va bien, je suis hyper à l’aise » alors qu’en fait je suis en train de mourir*, j’aime bien avoir ma jolie médaille après la course et passer au stand ravitaillement grignoter un peu.
Mais surtout ce que j’aime, c’est avoir la satisfaction de me dire : je l’ai fait !
* Les photographes de Rotterdam ont dû vivre un grand moment car je leur ai donné l’occasion de se prendre pour des reporters de guerre shootant une personne à l’agonie…
Dimanche, nous sommes donc partis à 10h sous un ciel incertain mais il ne faisait pas froid, quoiqu’après Les foulées de Vincennes, je crois que je suis tout-terrain, ou en tout cas toute-météo !
Cette fois, au lieu de courir en essayant de respecter une vitesse, j’ai décidé de courir au cardio.
A chaque fois que mon cardio dépassait 175, je marchais quelques pas pour redescendre en dessous des 170 et au final cette technique s’est avérée payante puisque j’ai donc fini en 1h06 soit une minute de mieux qu’à La Rochelle en novembre dernier ! Course pour laquelle je m’étais vraiment entrainée.
Peu avant le cinquième kilomètre, j’ai dû marcher un peu à cause d’un point de côté particulièrement coriace, GRRR !
Et puis j’ai marché un peu aussi au moment du ravitaillement.
Pas que ça m’était nécessaire, non non non pas du tout, c’était juste pour ne pas risquer de renverser une goutte de cette délicieuse boisson au goût de Tang bien sûr !
D’ailleurs, après avoir terminé cet excellent breuvage, j’ai cherché une poubelle pour jeter mon gobelet – 90% des gens jettent le leur par terre et c’est vrai que sur ce genre d’événement, il y a sûrement un service propreté qui passe derrière mais moi, je bloque là-dessus, je ne suis pas une championne, perdre quelques secondes au chrono pour m’être déroutée afin de jeter mon verre dans une poubelle ne changera pas grand-chose au final et je pense que ça fait du bien à mon karma – et quelqu’un sur le trottoir m’en a remerciée et félicitée ! Bon, sur le moment je n’en ai pas vraiment profité parce que j’avais mes écouteurs dans les oreilles, ce commentaire m’a été rapporté par Jiminy qui courrait avec moi.
Jiminy courrait avec moi ? Mais qui gardait la Chouquette, me direz-vous ?
Eh bien, de très bons amis qui ont eu l’extrême gentillesse de nous dire « banco ! » quand on leur a demandé d’être chez nous à 9h un dimanche matin, ce qui supposait qu’ils se lèvent à 7h…
MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI – MERCI– MERCI –
Les cinq kilomètres après le ravitaillement sont passés assez vite, d’autant que la course était dans le Bois de Vincennes donc que j’avais l’impression de jouer à domicile.
Cela dit, j’ai encore une fois eu la preuve que mon souci n’est pas le physique mais le mental parce que je me suis arrêtée trois fois pour marcher un peu dans les deux derniers kilomètres alors que clairement, j’aurais pu continuer…
Mais bon, cette fois j’ai quand même eu le courage de me mettre en mode Mario Kart sur les cents derniers mètres histoire de grappiller quelques places au classement (que je n’aurais pas perdues si je n’avais pas marché avant, c’est sûr…).
L’arrivée se faisait donc sur tapis rouge :
Et nos amis nous y attendait justement avec la Chouquette, voir sa petite frimousse m’a fait un bien fou !
Au final, je suis contente de mon temps qui est, jusqu’ici, mon meilleur sur dix kilomètres, et ça me donne envie de m’inscrire à d’autre courses !
Quoi, moi, j’ai dit que j’arrêtai ? Non, je ne m’en souviens pas…